CEDRIC KLAPISCH NE GAGNE SON « PARIS » QU’A MOITIE

Publié le par Achille

De bien belles images de la ville, de bien beaux et nombreux acteurs vivants dans de très beaux quartiers. Une ambiance presque « pub » comme l’affectionne (trop souvent) Claude Lelouch. Le Paris de Klapisch  n’est que partiellement gagné. Le propos, celui de l’univers qui bascule autour d’un jeune danseur mais futur transplanté du cœur (Romain Duris), est néanmoins grave.

    Le réalisateur de « l’auberge espagnole » choisi de traiter ce tragique sujet  avec légèreté  à travers la narration de tranches de vie multiples poursuivant leur quête du bonheur : la sœur, Juliette Binoche en assistante sociale esseulée, Fabrice Luchini en historien en proie au doute et au démon de midi (et demi), François Cluzet en architecte plus que parfait, Albert Dupontel en maraîcher émigré de sa bretagne natale D’où des performances d’acteurs indéniables mais malheureusement un peu trop diluées dans le mouvement. Nous retiendrons toutefois quelques grands moments : la séance de psychanalyse de  Fabrice Luchini, le strip tease de Juliette Binoche ou encore les élucubrations néo-poujadiste et boulangères de Karin Viard.

                   

                                                                        Detoxinfo.fr

Publié dans culture

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