Ciné : Shine a light, sous le soleil des Stones. Exactement

« Ces projos vont me cramer le cul ! », lance Jagger à la foule (huppée et caritative) du Beacon Theather de New York. Et ce n’est pas du cinéma. Ou plutôt si. La caméra de Scorsese veut « à tout prix » cet effet solaire. Elle réussi beaucoup plus. Elle magnifie les riffs de Keith Richards et de Ron Wood, frères électriques et inoxydables qui se tirent la bourre à travers les siècles, au point que l’objectif éclair devient un ampli. Mais elle adopte une forme de kung fu master lorsqu’elle parvient à suivre Mike le manager, pote éphémère de Clinton (mais où est-il ? là, non là, ha ! ici !). C’est avec une mansuétude de grande sœur qu’elle s’attarde sur la mine (soit disant) épuisée-comique-sans-rire de l’énigmatique Charlie Watts. A quoi carburent-ils tous ? Peut-être à la potion magique dans laquelle ils nous ont tous plongé. Tout petits que nous étions.  Que nous sommes.

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