A bord du Darjeeling Limited : sans limite

Un Wes Anderson pour ceux qui apprécient cet OVNI cinématographique. Du saugrenu, du décalé et de l’absurde à foison. Trois frères qui ne se sont pas parlé depuis la mort de leur géniteur embarquent dans un train bleu turquoise dans le but de traverser l’Inde. Avec les valises Vuitton de leur papa. S’ensuit une avalanche surréaliste de situations improbables qui les mène dans la robe fuyante de leur mère  (Anjelica Huston) devenue religieuse dans l’Himalaya. Aux dernières nouvelles.

   Owen Wilson enturbanné dans un pansement à la suite d’un accident de moto « volontaire », Jason Schwartzman en coureur à moustache en « mâle » de conquêtes, Adrian  Brody dont l’immense carcasse possède un talent comique à la Buster Keaton jusqu’ici méconnu et autre serpent venimeux en ballade ferroviaire, traversent ce voyage initiatique comme les Beatles avant eux (mais avec les mêmes problèmes de chaussures. Vous comprendrez). A la fin, allez je vous le dit, ils lâchent les valises.  A consommer sans limite, une tasse de « citron sucré » à la main.

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