PLANETE CHERCHE ABEILLES DESESPEREMENT !

Publié le par Achille

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« Trois quarts des cultures qui nourrissent l’humanité dépendent des abeilles », estime Bernard Vaissière, spécialiste des pollinisateurs à l’Institut français des recherches agronomiques. Or, que se passe-t-il ? Depuis quelques mois une alarme résonne dans le brouillard médiatique mondial autour du sujet : les abeilles disparaissent en masse. La faute à qui, à quoi ? A l’homme et à son appétit, bien sûr.

    Constat : les ruches sont décimées et/ou disparaissent mystérieusement à travers la planète. Pratiquement aucun continent n’est épargné à ce jour. La catastrophe touche en effet entre 15 et 90% des colonies du nécessaire insecte à travers le monde.

   Ce phénomène a été baptisé par les anglais : « le syndrome de la Marie-Celeste », ce navire retrouvé le 4 décembre 1872 en plein océan Atlantique sans personne à bord. A l’exception d’un chat noir pétant la forme, une soupe fumante et un harmonium qui jouait sa musique tout seul.

    Aujourd’hui non plus, on ne comprend rien à rien à la disparition de nos abeilles. Les scientifiques en sont donc réduits à jouer de l’harmonium fantôme ou les Sherlock-Holmes de la botte de foin. Cependant apparemment aucun docteur Watson n’est là pour aider à éclairer le mystère. Aucun ? Peut-être pas : des voix commencent à s’élever timidement suggérant que le phénomène de disparition des abeilles viendrait d’un effet en cascades d’une combinaison de produits artificiels utilisés en cultures intensives et industrielles. Tiens donc.

    Ainsi, dans un article publié l’été dernier dans une docte revue américaine, le professeur Joe Cummins de l’université d’Ontario explique que « … des champignons parasites utilisés pour la lutte biologique, et certains pesticides (…) interagissent entre eux et en synergie pour provoquer la destruction des abeilles ».

 

                                PAS DE CHANCE

 

Pas de chance pour l’humanité : Les abeilles deviendraient vulnérables à l’activité insecticide des « agents pathogènes fongiques » (pulvérisés en complément sur les cultures) à cause de leur combinaison avec ces pesticides dit « systémiques » (qui enrobent jusqu’au pollen des plantes) employés depuis peu, toujours par les méga-compagnies chimiques mondiales (cf detoxinfo du 01/03/2008). Compagnies qui, ainsi que chacun le sait, œuvrent pour le bien-être planétaire et non pour leurs modestes profits…

    La France, par le truchement de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA) vient d’ailleurs, plus ou moins directement,  à leur secours.

     L’Agence publie ainsi les résultats scientifiques d’une enquête dont il ressort globalement que c’est : R.A.S (Rien A Signaler !) sur le sort des abeilles. La mortalité hivernale des abeilles est « normale », autant que les maladies relevées dans les ruches françaises, que la présence de résidus de pesticides dans les ruches françaises.  Au final : « Aucune relation statistique entre la présence de résidus et les populations d’abeilles adultes et larvaires, ni avec la mortalité des colonies n’a pu être mise en évidence ». Bref la catastrophe annoncée s’arrête à nos frontières, comme Tchernobyl. Merci la France !

    Bon, mais les abeilles n’ont toujours pas suivi les pas de Lazare et ne ressortent pas de leurs tombes. Et sans abeilles, nous sommes vraiment très mal partis.

    D’ailleurs, disait Albert Einstein « si l’abeille disparaissait de la surface du Globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre ». Vision ou exagération ? Pouvons-nous prendre le risque de vérifier la réponse à cette question ?  Attendons nous une ambiance « Soleil Vert », comme l’écrit detoxinfo.fr plus souvent qu’il ne l’aimerait ?  Ou bousculons nous (un peu ?) nos politiciens pour qu’ils arrêtent de jouer avec l’avenir des générations futures? Ou encore faut-il vraiment penser comme l’écrit le philosophe naturaliste Yves Paccalet : « L’humanité disparaîtra, bon débarras ! ».

 

                                                         Virgil

 

Publié dans environnement

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B
Les abeilles disparaissent ,le désert avance dans les zones subtropicales , les sols s'érodent,l'eau potable se raréfie...La philosophie de l'écologie est devenue une discipline active.L'avenir de" l'humanité sur cette terre n'est pas assuré....Allons nous avoir le choix entre une catastrophe écologique et un désastre géopolitique !?.
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